Les fusions-acquisitions : les pièges à éviter

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Pour les sociétés engagées dans des fusions ou des acquisitions, il s’agit souvent d’un moyen d’augmenter leur pénétration du marché, de diversifier leurs produits, d’étendre leur portée géographique ou d’assurer la relève. Comment faire pour réunir l'ensemble des éléments gagnants pour faire aboutir une telle opération ? Est-ce qu’il y a une situation idéale pour commencer une telle aventure ? Quels sont les pièges à éviter ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions, dans cet article !


Fusion-acquisition : définition

La fusion acquisition est l’acquisition d’une entreprise. Par conséquent, les fusions et acquisitions impliquent deux entités : la société absorbante et la société absorbée.

Lors d’une opération de fusion acquisition, l’entreprise absorbée transfère tous ses actifs à la société absorbante. Ensuite, elle est complètement dissoute (non liquidée).

Les fusions et acquisitions sont parfois simplement appelées « fusac ». L’abréviation « M&A » est aussi utilisée pour désigner le terme anglophone « Mergers and Acquisition ».

Les fusions et acquisitions permettent aux entreprises acquéreuses d’accélérer leur progression, de développer leurs activités et d’augmenter leurs profits. L’entreprise est un vecteur de développement externe à mesure que l’entreprise étend sa portée.


Quels sont les différents types de regroupements d’entreprises ?

Il existe 4 types de fusions pour créer une entité unique. Ils ont tous leurs forces et leurs faiblesses et utilisent des stratégies qui favorisent la croissance ou permettent aux entreprises de rebondir lorsque l’économie est en difficulté.

  • La fusion par absorption implique le transfert de tous les actifs et passifs de la société absorbée à une autre entité. Il s’agit du regroupement le plus courant et il est généralement mis en œuvre dans un cadre de globalisation. Il permet à la société absorbante d’augmenter son capital, grâce à l’apport de la société consumée. Tout est communiqué à l’entreprise acquéreuse, y compris les employés.
  • La création par consolidation consiste en la constitution d’une nouvelle société, depuis la consolidation de toutes les entités. Les créations fusion sont encore relativement rares. Les enjeux d’une fusion obligent les deux entreprises à trouver un terrain d’entente, souvent compliqué à trouver.
  • Les fusions par apport de fonds propres sont également rares sur les marchés économiques. Il crée une rémunération sous forme de titres par une société offrant des actions à une autre société. Les deux sociétés continuent d’exister, l’une n’étant considérée que comme une filiale de l’autre. En effet, il s’agit plutôt d’un investissement d’une entreprise dans une autre.
  • Une combinaison d’apports partiels d’actifs comprend l’intégration d’éléments passifs et actifs d’une autre société. En échange, la société réceptrice transmet les titres. Cette fusion peut être assimilée à une vente, où les paiements sont effectués par le biais d’actions et de titres. Cela inclut le management de transition partielles d’entreprises.


L'essentiel est de trouver le bon partenaire :

Le M&A constitue un énorme coup de pouce au développement d'une entreprise. Cela dit, pour qu'il soit efficace, vous devez savoir vous entourer de bons professionnels.


Si vous avez un budget plus important, vous avez la possibilité de choisir :

  1. Banques d’investissement : Elles conseillent les grands groupes. Leur équipe de haut niveau garantit un service global de qualité depuis la réflexion en amont jusqu’à la gestion en aval.
  2. Cabinets d’experts-comptables : Très appréciés des PME, ces cabinets disposent d’une expertise en audit inestimable dans le cadre de fusions et acquisitions.
  3. Cabinets d’avocats : Ils jouent un rôle clé tout au long du projet, de l’audit à la structuration, en passant par la négociation, jusqu'à l’exécution finale.


Avec un budget moins élevé, il y a d'autres solutions :

  1. Les banques « traditionnelles » : leur connaissance de la structure économique locale et la possibilité d’obtenir une prise de participation en font d’excellents partenaires pour les PME.
  2. Institutions : Les chambres de commerce peuvent donner des conseils sur les fusions et acquisitions réussies dans leur région, mais leurs services sont parfois défavorables.
  3. Entreprises indépendantes : Parfois formées par une seule personne, elles constituent une ressource intéressante. Vérifiez leurs références avant de signer vos accords.


Les critères à éviter :

  • Être pressé : reprendre une société nécessite souvent beaucoup de temps. En effet, vous allez devoir identifier des objectifs, analyser des documents, rencontrer des vendeurs, des financeurs… Cela peut se calculer en plusieurs mois. Il est donc important de savoir être patient et garder un œil sur le marché de l’acquisition, en attendant l’entreprise qui répond au plus grand nombre des critères que vous avez définis lors du positionnement. Le développement externe est un grand projet de croissance qui doit être pensé en amont avec un responsable fusion acquisition.
  • Sélectionner des sociétés trop étroitement associées au nom du gestionnaire de transfert : une entreprise familiale classique est souvent indissociable d’un manager qui gère tout. Ce dernier gère donc aussi tous les documents lors d'une fusion manager. Pour que la croissance externe aboutisse, la transmission doit se dérouler dans des conditions optimales. Ce genre d’entreprise a souvent du mal à se faire un nom !
  • Attention à l’écrasement : afin de garder la tête froide et préserver sa vision d'entrepreneur, il est primordial de s’entourer de projets de développement externe. Une apparence objective et neutre qui va vous permettre d’éviter les « faux » marchés. L’étude pragmatique d’audit de l’entreprise est l’une des étapes clés.

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